Créée en 2007, la compagnie Le Carnaval du Parnasse tire son nom d’un opéra-ballet de Louis Fuzelier avec une musique de Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville. Sans prétendre à des reconstitutions historiques, Le Carnaval du Parnasse s’attache à la recréation de pièces des XVIIe et XVIIIe siècles mêlant théâtre et musique.
Depuis 2007, la compagnie a mis en spectacle deux parodies et donné une lecture d’une troisième. Le Carnaval du Parnasse collabore régulièrement avec les chercheurs du Centre d’étude des théâtres de la Foire et de la Comédie-Italienne, en particulier Françoise Rubellin, Maëlle Levacher et Judith Le Blanc.
La Jalousie avec sujet, ou à fourbe fourbe et demi
À partir des trois parodies dramatiques conservées d’Isis de Lully et Quinault — Les Amours de Jupiter et d’Io (1718)[1] de Jacques Charpentier, La Jalousie avec sujet (1732)[2] et Le Trompeur trompé, ou À fourbe fourbe et demi (1733)[3] de Louis Fuzelier — Le Carnaval du Parnasse a composé un texte nouveau dans le but de créer un nouveau spectacle. À cette création ont participé douze comédiens-chanteurs et quatre musiciens professionnels spécialisés dans la musique baroque dirigés par Gilles de Talhouët (traverso, Conservatoire à rayonnement régional de Nantes).
La Parodie de Psyché
Pour fêter la fin de l’année universitaire 2007–2008, Le Carnaval du Parnasse a proposé aux membres du Centre, invités au logis d’Hugo Reyne, en Vendée, la lecture d’une version abrégée de La Parodie de Psyché de Jean-François Le Tellier (1713)[4]. Les vaudevilles étaient chantés, et c’était l’occasion de présenter un spectacle spécifiquement conçu pour des initiés.
Pyrame et Thisbé, parodie
À l’issue de la dernière séance du séminaire « Le théâtre et ses marges » de 2007, et quelques heures avant d’assister à la représentation de la tragédie en musique Pyrame et Thisbé de François Rebel et François Francœur au Théâtre Graslin, Le Carnaval du Parnasse a donné une lecture chantée et mise en espace d’une parodie anonyme de Pyrame et Thisbé. La décision a été prise d’en faire un spectacle mis en scène suite à l’invitation de Judith Le Blanc à participer à une journée d’étude sur les parodies d’opéra. Le spectacle, augmenté d’un prologue, a été repris deux fois à Nantes.