Numéro 3

L’inscription de L’École des mères et de La Mère confidente au programme de l’agrégation de lettres en littérature comparée est la raison pour laquelle ce troisième numéro de la Revue Marivaux leur est consacré. Nous espérons ainsi élargir le cercle des lecteurs de notre publication. Mais c’est également l’occasion de relire deux pièces de Marivaux qui ne figurent pas aujourd’hui parmi les plus célèbres, alors qu’elles ont connu au XVIIIe siècle une grande fortune, tant en France qu’à l’étranger.

Il ne s’agira pas d’imposer, à travers une douzaine d’articles, une interpré- tation dogmatique, mais d’aborder à l’inverse ces deux pièces selon des angles très variés : tradition du genre, philosophie, dramaturgie, psychanalyse, établissement du texte etc.

Ainsi, on ne sera pas étonné de rencontrer des analyses incompatibles dans le détail ou dans l’ensemble. À titre d’exemple, le rôle de Madame Argante dans La Mère confidente a toujours été l’objet d’une grande diversité d’évaluation. Le lecteur pourra juger si les différences d’interprétation incombent aux critiques ou au texte même de Marivaux.

La chronique théâtrale, les comptes rendus et la bibliographie de ce numéro suivent l’actualité et ne se limitent pas aux deux pièces retenues.